Comment ouvrir un commerce alimentaire ? Découvrez notre guide !

Tous nos conseils pour lancer votre projet

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Vous souhaitez ouvrir un commerce dans l’alimentaire ? Que vous optiez pour une supérette, une épicerie ou même pour un commerce spécialisé dans le vin ou le chocolat, vous avez toutes les chances de séduire les consommateurs ! En effet, selon une enquête réalisée par l’Insee pour le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, chaque français consacrerait 3600 euros par an à son alimentation, soit en moyenne 20 % de son budget. Bien que le marché soit particulièrement concurrentiel, il n’en reste pas moins ouvert à de nouveaux investisseurs alors consultez sans attendre notre guide et découvrez comment ouvrir un commerce alimentaire !

réglementations et conseils pour lancer votre commerce alimentaire franchiséFaites le point sur les normes et les réglementations

Commençons par une bonne nouvelle : aucun diplôme n’est nécessaire pour ouvrir et gérer un commerce alimentaire ! Le marché est donc accessible à tous les profils d’entrepreneurs, quel que soit leur niveau d’études. Attention cependant : ouvert aux consommateurs, le commerce alimentaire se doit malgré tout de respecter quelques normes et réglementations, autant de connaissances et savoir-faire que vous devrez assimiler avant de vous lancer dans votre projet professionnel.

La question de la vente d’alcool : si vous souhaitez vendre de l’alcool dans votre commerce, il vous sera nécessaire de faire la demande d’une licence de vente à emporter auprès de votre mairie. Ce permis d’exploitation sera valable pendant dix ans et se délivre à l’issue d’une formation visant à informer l’entrepreneur de ses devoirs.

Les normes d’accessibilité aux handicapés : les établissements recevant du public (ERP) sont classés en cinq catégories. Appartenant à la 5ème, le commerce alimentaire doit être accessible via une rampe, la circulation à l’intérieur du bâtiment doit être possible, le mobilier doit être adapté et l’accès aux rayons, pensé pour convenir à tous les publics. Si certains établissements peuvent bénéficier de dérogations et d’une certaine tolérance, la non-conformité aux normes est sanctionnée par une amende de 45 000 €.

Les normes d’hygiène : un entrepreneur évoluant dans le secteur de l’alimentaire se doit de respecter des normes sanitaires très strictes, notamment en ce qui concerne les températures de conservation ou même les aménagements des locaux. La formation HACCP permet alors de mieux connaître et de mieux contrôler toutes les questions de sécurité alimentaire.
Choisissez votre statut juridique
 
Dans un second temps, vous êtes tenu de choisir votre statut juridique. Plusieurs solutions sont alors possibles :
 
La micro-entreprise : s’il est peu adapté à un commerce alimentaire, ce statut n’en est pas moins possible à condition de respecter les plafonds de chiffre d’affaires. Ces derniers, augmentés depuis janvier 2018, pourraient néanmoins correspondre à une petite affaire montée en zone rurale, par exemple.

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : assez souple, ce statut correspond aux entrepreneurs qui souhaitent créer une société sans associé. Dans ce cadre, leur responsabilité est limitée au montant de leurs apports. Quant au capital de départ minimum, il est peu important ce qui rend la EURL particulièrement accessible.

On préférera bien entendu le statut de la société pour ouvrir un commerce alimentaire, soit : la SARL, la SAS ou la SASU.


Faites immatriculer votre activité

Si vous avez fait le choix d’une entreprise individuelle les formalités administratives sont, par définition, beaucoup plus simples et rapides. Il vous suffira en effet de vous adresser au CFE dont dépend votre département et de remplir les documents tout en y ajoutant, bien entendu, toutes les pièces justificatives exigées.
Si vous avez opté pour le statut de SARL, SA, SAS ou SASU, les démarches sont plus longues et plus complexes, notamment pour le créateur de la société qui devra prendre le temps de rédiger les statuts avec la plus grande attention. Un gérant de société devra être nommé. Dans certains cas, il sera également nécessaire de nommer un commissaire aux comptes. Chaque actionnaire devra déposer ses fonds sur un compte bancaire créé au nom de la société puis un dossier complet devra être remis au CFE concerné et une annonce légale, publiée officiellement. À partir de cette étape, la société pourra être immatriculée au Registre du commerce et des sociétés.
 
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