Pour se lancer en utilisant le système de la franchise, vous devez vous poser la question du financement du projet. En effet, en choisissant de travailler avec un franchiseur, vous lui devrez des royalties et frais divers, mais surtout, au lancement, un droit d'entrée est demandé. De quelques milliers d'euros à plusieurs dizaines, ce « ticket d'entrée » est un incontournable. Voici quelques pistes pour vous aider à le financer, et établir correctement votre budget. Les démarches administratives pour obtenir un Kbis, les réunions avec les assureurs... difficile d'y échapper ! Avec nos conseils, tenez bon et lancez-vous !
L'apport personnel, une base indispensable
Avant de vous livrer à une tournée des différents organismes bancaires, il est essentiel de réunir un investissement initial, grâce à votre épargne. Vos comptes, placements, mais aussi éventuellement finances de la famille sont à utiliser. En effet, pour pouvoir discuter avec une banque pour le financement de votre projet, vous devez avant tout présenter un dossier solide. On estime qu'il est préférable de financer au moins 30% de l'investissement initial, via un apport personnel. Si vous n'avez pas cette somme, votre capacité à gérer les finances, ainsi que votre motivation dans le projet seront remis en question. Les banques ne veulent pas traiter avec des profils de créateurs d'entreprises trop risqués. Avoir un apport personnel conséquent, c'est la garantie de disposer de marges de manœuvres suffisantes si le CA prévisionnel n'est pas atteint, ou que des difficultés se font sentir. N'ayez pas peur toutefois, si vos finances vous semblent trop faibles. Il existe des systèmes de franchise, comme le contrat de gérant-mandataire, qui peuvent vous convenir.
Rédiger un business plan pour démarcher les banques
Une rencontre avec un établissement financier se prépare. Pour convaincre votre banquier que vous serez à même de rembourser les sommes prêtées, il faut lui démontrer la solidité de votre projet, votre motivation... et quelques projections financières. Un business plan simple (une dizaine de pages peut suffire) vous présentera, ainsi que le concept que vous souhaitez développer, et le projet en lui-même.
Ne sous-estimez pas votre présentation : vos motivations, compétences, sont autant d'éléments qui permettent au banquier de mieux comprendre ce qui vous pousse à entreprendre. Présentez également le franchiseur avec lequel vous souhaitez travailler. Ses réussites, perspectives, concepts... Enfin, pour convaincre la banque, parlez de votre projet. Où se situera le point de vente ? Dans quelle ville ? Quelle fréquentation est envisagée ? C'est à ce moment que vous devez présenter des chiffres (projections financières) basées sur une étude de marché. En plus d'un prêt classique (d'une durée pouvant aller de 2 à 7 ans, et toujours moins long que le contrat de franchise), il est possible d'avoir recours à des dispositifs d'aides aux créateurs.
Les sources de financement complémentaires pour se lancer en franchise
NACRE : ciblant les personnes sans emploi, le dispositif NACRE associe un parcours d'accompagnement renforcé et un prêt à taux zéro. Voir le dispositif NACRE.
ADIE : dispositif de micro-crédit, pour des sommes de moins de 10 000€. Ce système vise les personnes n'ayant pas accès au crédit bancaire et qui souhaitent financer leur projet. Voir le site ADIE.